Des feuilles pour guérir

Q. : Dans Ap 22:2, il est question d’un arbre « dont les feuilles servaient à la guérison des nations. »  Cela signifie-t-il que nous aurons besoin de guérison dans l’état éternel ? S’il n’y a plus de péché, de maladie, et de mort, de quelle guérison est-il question ici ?

Dans un language évidemment symbolique, Jean décrit la perfection de l’état éternel. Le mot Grec traduit par ‘guérison’ est thérapeia, duquel vient le mot français ‘thérapie’; il contient surtout une notion de ‘traitement’. Ici, il ne peut pas décrire la guérison d’un quelconque mal, puisque le mal sous toutes ses formes aura disparu (Ap 21:4, 27). Ce mot parle plutôt de l’état de santé éternel dont jouiront les nations. L’arbre de vie parle d’abondance et de bien-être dans l’état éternel. Les croyants jouiront donc d’un ‘traitement’ ou de ‘soins’ éternels, c’est-à-dire d’un bien-être éternel.

Des miracles aujourd’hui

Q. : Pourquoi Dieu a-t-il fait tant de miracles auparavant (avec les Juifs et durant son passage sur la Terre), et n’en fait-il plus aujourd’hui ? Pourquoi ne nous montre-t-il pas par des miracles qu’il y a bel et bien un Dieu ?

Effectivement, la Bible fait mention de plusieurs miracles. Certains concernaient des individus, d’autres des multitudes. Mais leur but commun était surtout de rendre témoignage à l’œuvre de Dieu et non pas simplement de prouver l’existence de Dieu. Ainsi, Dieu a appuyé le témoignage des apôtres concernant le message de l’évangile par des signes, des prodiges, et divers miracles (Heb 2:4). Mais aujourd’hui, le témoignage à l’évangile est fermement établi et consigné dans la Parole de Dieu, la Bible. Les miracles ne sont donc plus nécessaires pour attester le message de Dieu aux hommes et ce, particulièrement dans une époque où la Bible est pratiquement accessible à tous, du moins ici en Amérique. De plus, c’est avec un certain sentiment de reproche que le Seigneur Jésus a dit: « Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point » (Jn 4:48). Jésus faisait aussi une grande différence entre ceux qui croyaient à l’Écriture et à ses paroles: « Ses disciples […] crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite« , et ceux qui croyaient seulement sur la base des miracles: « Plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous » (Jn 2:23-25). Les hommes peuvent être impressionnés par les miracles, sans pour autant croire en Dieu avec une foi véritable. C’est ce que nous lisons dans Jn 12:37: « Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui. » Certainement, Dieu est encore capable de faire de grands miracles. Mais c’est dans la Bible que Dieu se révèle aujourd’hui, et cette révélation est complète et suffisante. D’ailleurs, la Bible n’est-elle pas un très grand miracle en elle-même ? Elle demeure et elle change des vies! Jésus-Christ a dit: « Ta parole est la vérité » (Jn 17:17). C’est donc la Bible qu’il faut croire.