Q. : Dans Ap 22:2, il est question d’un arbre « dont les feuilles servaient à la guérison des nations. » Cela signifie-t-il que nous aurons besoin de guérison dans l’état éternel ? S’il n’y a plus de péché, de maladie, et de mort, de quelle guérison est-il question ici ?
Dans un language évidemment symbolique, Jean décrit la perfection de l’état éternel. Le mot Grec traduit par ‘guérison’ est thérapeia, duquel vient le mot français ‘thérapie’; il contient surtout une notion de ‘traitement’. Ici, il ne peut pas décrire la guérison d’un quelconque mal, puisque le mal sous toutes ses formes aura disparu (Ap 21:4, 27). Ce mot parle plutôt de l’état de santé éternel dont jouiront les nations. L’arbre de vie parle d’abondance et de bien-être dans l’état éternel. Les croyants jouiront donc d’un ‘traitement’ ou de ‘soins’ éternels, c’est-à-dire d’un bien-être éternel.